et illustration
Aurélie Verdon
Direction technique et Intégration
Mehdi Mahjoub
Conception et rédaction
Jocelyne Porcher
Photographies
Philippe Deschamps
Porcher J., Revue Etudes sur la mort, n°145 La mort donnée aux animaux, pp 95-101 Ce matin, j’ai décidé de ne pas garder Ulysse. Il s’est encore rué sur moi lors de la garde alors que je m’agenouillais pour vérifier la patte d’un agneau. Si Choco n’avait pas fait écran, il m’aurait défoncé la tête. Choco a reçu le choc dans le ventre. Elle n’a pas bronché mais j’ai eu mal pour elle. « Heureusement que tu étais là ma belle» lui ai-je dit tandis que qu’Ulysse me fixait d’un regard brutal. Je suis allée vers lui : « ton crâne est bien plus épais et plus dur que le mien, Ulysse, cette fois ci, c’était la fois de trop».
Porcher J., 2014 Humanimalia. Vol. 6, n°1 (précédé de « Jocelyne Porcher, an introduction » by Boria Sax) In the intellectual landscape concerned with domestic animals, social scientists are rarely to be seen. Yet work, one of the historical objects of social sciences, is at the heart of relations between humans and animals. This article will put forward approaches to studying animal work through the psychology of work and through critical social sciences.
Revue philosophique Prétentaine « Quel animal », n°29/30, pp 515-525
La question peut sembler fallacieuse alors que des millions d’animaux sont abattus chaque jour en France, en Europe et dans le monde pour des raisons alimentaires ou économico-sanitaires, et que des milliers d’autres sont tués dans les laboratoires, à la chasse ou éliminés/éradiqués comme nuisibles. Les animaux d’élevage, pour leurs éleveurs, ne sont pas tuables mais ils sont néanmoins et nécessairement tués.