et illustration
Aurélie Verdon
Direction technique et Intégration
Mehdi Mahjoub
Conception et rédaction
Jocelyne Porcher
Photographies
Philippe Deschamps
Neron de Surgy O., Porcher J., 2017. Editions Quae
Entre interdire des pratiques telles que la vivisection, la corrida, la chasse ou l’abattage et nous priver de bons rôtis, pour beaucoup il y a un fossé ! Pour d’autres, il faut bannir toute utilisation d’animaux, même pour se nourrir… Grâce au concours d’une douzaine d’experts, ce livre expose les problèmes et les bienfaits dont la domestication est la source, permet d’y voir clair dans la cacophonie des discours sur « l’élevage » et esquisse des scénarios de changement dans notre alimentation et dans nos relations avec les animaux pour les prochaines décennies.
Porcher J., 2016. Quand les vaches auront des cornes. Dans Busser P., Thoyer C., Porcher J., Le yin et le yang. Editions du Miroir
Dans les campagnes, en quelques décennies, l’exploitation a remplacé la ferme, la tôle a remplacé la pierre et la tuile, le métal a remplacé le bois, la combinaison uniforme a remplacé l’habit de travail, la montre a supplanté la patience, le calcul a évincé le sens des relations domesticatoires…
La présence des animaux dans nos vies semble naturelle. Elle ne l’est pas ; elle est liée au travail. Mais nous ne savons pas ce que signifie travailler pour un chien, un cheval ou une vache. Cet article interroge le concept de travail animal à partir de l’hypothèse que les animaux ont un investissement subjectif dans le travail appuyé sur les relations intersubjectives entre humains et animaux dans le travail.